La colère… c’est un sentiment qui peut faire peur quand elle est face à nous et qui peut sembler incontrôlable quand elle est en nous. Dans les 2 cas, on peut se sentir désemparé car on voudrait appuyer sur STOP mais on ne sait pas où est le bouton !

Derrière la colère se cache la tristesse

Derrière la colère, il y a la tristesse. Eh oui ! Vous êtes peut être étonné, alors je vous invite à faire l’expérience. Déroulé le fil de votre colère et vous verrez que c’est la tristesse qui prend sa place.

Imaginez vous face à votre fils qui vous dit “je te déteste!“. Vous pouvez être en colère en pensant “Je fais tout pour lui et c’est comme ça qu’il me remercie ? Quel ingrat!” Si on écoute bien, vous êtes en train de parler de votre amour envers votre fils, de combien vous l’aimez, de cette énergie que vous déployez parce que ça vous importe de contribuer à son bien être. Alors l’entendre dire qu’il vous déteste, en réalité, cela vous rend triste. 

Maintenant que vous savez que derrière votre colère, il y a votre tristesse, peut être lui laisserez vous plus vite la place ?

Et maintenant que vous savez qu’une personne en colère est une personne triste, peut être pourrez vous plus facilement éprouver de la compassion pour elle et pourquoi pas la soutenir avec le processus que je vous propose plus loin dans ce podcast. Tout comme on peut soutenir quelqu’un qui est triste, car en fait, parce que la personne en colère est triste.

Une impression d’impuissance

Ce qu’il faut aussi savoir c’est que la plupart du temps, les personnes en colère culpabilisent de l’avoir été. En fait, elles n’arrivent pas à faire autrement car elles n’ont pas encore appris comment faire. Elles aimeraient bien se débarrer de cette colère qui les habite trop souvent surtout quand elles constatent les conséquences de ces moments de colère : des relations qui se détériorent, des projets qui n’avancent pas, une mauvaise image de soi etc…

Alors comment peut-on dépasser cette colère ? Et comment faire face à une personne en colère ?

Je vous propose 2 procédés :

Comment dépasser sa propre colère ?

1. Ecrivez les faits qui sont le stimulus de la colère

“il claque la chambrière sur le poitrail de son cheval”

2. Notez les jugements, les critiques, les reproches… lâchez vous !

“il ne comprend pas son cheval”

“c’est de la maltraitance”

“ce n’est pas un objet”

“en fait, tu es juste pété de trouille sur le dos de ton cheval”

“tu dis que tu l’aimes mais tu ne cherche qu’à le dominer”

3. Identifiez quels sont les besoins non satisfaits derrière ces jugements

“que tous les êtres vivants soient entendus, libres de leur mouvement et de choisir leur propre vie”

Demandez vous : comment vous sentez vous maintenant après la formulation de ce besoin ?

“apaisée”, “énergie douce dans tout le corps”

4. Faites une demande : quel acte ou quelle parole qui vous ferait du bien ? Qu’aimeriez vous demander à l’autre ou à vous même

“la prochaine fois que je vois ça, j’irai le dire à ce monsieur”

“s’il le veut pas entendre, j’irai demander son mail à qqn pour lui envoyer des vidéos sur la connaissance du cheval, sur son fonctionnement et ses besoins, ainsi que sur la relation inter-espèce dans le respect”

Comment faire face à une personne qui est en colère ?

Sachez que l’on n’est pas responsable des besoins de l’autre mais que l’on peut être un stimulus. On peut donc prendre conscience de l’impact de nos actes sur les autres, et avoir envie de prendre soin d’éviter d’être un stimulus, notamment pour les personnes qu’on aime.

1. Ecoute silencieuse et attendre que la personne ai atteint l’apogée de sa colère, qu’elle vide son sac, sinon, ça va revenir

2. Reformulation / synthèse

3. Identification du besoin non satisfait

“tu aurai aimé que ça se passe comment ?”

4. Demande :

“Peux-tu imaginer l’acte ou la parole qui te ferait du bien là maintenant ? Qu’aimerais-tu demander à l’autre ?”

Et si vous ne vous sentez pas d’accompagner une personne en colère parce que vous vivez mal l’intensité émotionnelle, vous pouvez l’exprimer et demander s’il est possible d’échanger avec un peu moins d’intensité.

J’espère que ce podcast vous aura permis d’y voir un peu plus clair sur la colère. Je me dis que si on éprouvais un peu plus de compassion pour les personnes en colère, il y aurait peut être un peu moins de colère débordante.

Si vous pensez que ce podcast peut soutenir une personne, je vous invite à le partager.

Si vous avez envie d’aller plus loin, vous pouvez consulter mon blog ou la page ressources de mon site gwenn-mediatrice.fr. Et si vous avez envie d’aller encore plus loin et d’échanger avec moi, vous pouvez réserver une session découverte avec moi.

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